Dans ma grande naiveté, j'ai toujours cru qu'être journaliste, çà signifiait aussi être curieux, soucieux de l'exactitude de ses informations, ainsi que faire preuve d'un minimum de conscience professionnelle..

Tout à l'heure, en parcourant le site du Monde en ligne (lemonde.fr), je tombe sur une dépêche sur l'ouverture d'un labo Biomérieux à Grenoble. J'ai fait un bond sur ma chaise en lisant la phrase suivante : "Il a aussi indiqué que son entreprise avait mis au point un kit permettant la détection simultanée des virus H5 et N1 de la grippe aviaire en moins de deux heures" Il fait référence à Christophe Mérieux, directeur de la recherche (enfin, si je fais confiance à l'article), chez BioMérieux.
Je ne suis ni médecin, ni chimiste, ni biologiste, et encore moins épidémiologiste. Depuis deux ans que la presse fait ses choux gras de l'épizootie de grippe aviaire, je n'ai pourtant JA-MAIS entendu parler de virus distincts H5 et N1.
Sur ces entrefaite, je fais un petit tour sur wikipedia.com, ou dans l'article http://en.wikipedia.org/wiki/H5N1, il est expliqué :

"H5N1 is a subtype of the species Influenza A virus of the Influenzavirus A genus of the Orthomyxoviridae family.
Like all other influenza A subtypes, the H5N1 subtype is an RNA virus. It has a segmented genome of eight negative sense, single-strands of RNA abbreviated as PB2, PB1, PA, HA, NP, NA, M, and NS.

HA codes for hemagglutinin which is an antigenic glycoprotein found on the surface of the influenza viruses and is responsible for binding the virus to the cell that is being infected. NA codes for neuraminidase which is an antigenic glycoprotein enzyme found on the surface of the influenza viruses. It helps the release of progeny viruses from infected cells. [3]

The hemagglutinin (HA) and neuraminidase (NA) RNA strands specify the structure of proteins that are most medically relevant as targets for antiviral drugs and antibodies. HA and NA are also used as the basis for the naming of the different subtypes of influenza A viruses. This is where the "H" and "N" come from in "H5N1".

fin de citation.

Pour plus d'informations, voir: http://en.wikipedia.org/wiki/H5N1_genetic_structure

Ca demande en tout et pour tout deux minutes de recherche, pour peu qu'on dispose d'un ordi en fonctionnement et d'une connection Internet décente. Je veux bien qu'on me parle de protéines distinctes, de brins d'ARN, mais de virus distincts??

Au final, le journaliste est décrédibilisé, mais çà c'est son problème, mais surtout comment faire confiance au reste de l'article? Aux autres dépêches AFP disponibles sur le site du Monde?? Aux articles traitants de sujets médicaux, qui de manière evidénte, ne sont pas confiés, à l'AFP, à des journalistes disposant de connaissances, ne serait-ce que basiques, en médecine.

Où trouve des infos fiables? Notamment pour un profane intéressé, mais qui n'a pas accès à des revues telles que Nature, Science ou the Launcet? J'avais longtemps cru que la presse restait le dernier bastion de l'information de qualité, mais voilà encore un article qui semble infirmer cet espoir..

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Mariah (knitty.com/ISSUEwinter04/PATTmariah.html) avance doucement : quinze centimètres des deux manches sont prêts et disons, sept cm pour le dos. Je l'aurai pour mon anniversaire en mai, je pourrai tranquillement mourir de chaud durant les mois estivaux..

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Ai vu Capote au cinéma hier soir. Rarement vu un film aussi sombre.Le personnage de Capote est troublant, ni tout à fait sympathique, ni tout à fait une enflure, ni tout à fait exaspérant. Pourtant (miraculeusement) rendu crédible par Philip Seymour Hoffman.Malgré une voix de crécelle qui aurait du suffire à faire sortir tous les spectateurs au bout de cinq minutes.
La présence de Harper Lee, ou plutot de Catherine Keener, donne une petite touche de douceur au film. Ouf.

Journalisme stupide

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